Née à Nantes en 1956, Laure Conrad a passé son enfance à Meudon (Hauts-de-Seine) en région parisienne. Elle aimait peindre pendant son adolescence.

Après avoir terminé une maîtrise en histoire de l’art à l’Institut d’art et d’archéologie de la Sorbonne, elle a commencé une formation pour être guide-conférencière au Louvre avant de déménager avec son mari, Nelson Graves, à Washington, DC, où elle était guide à la National Gallery of Art.

Avec son mari et leurs trois enfants, elle a vécu ensuite en Inde, en Malaisie, en Italie et au Japon. Elle a enseigné le français à chaque étape. Elle a été diagnostiquée avec la maladie de Huntington en 2012 et a repris la peinture, principalement à l’aquarelle, en 2024. Actuellement, elle et son mari partagent leur temps entre Paris et le Perche en Normandie. Leurs enfants habitent aux États-Unis.

Qu’est-ce qui l’inspire pour peindre ? “Il y a tant de beauté autour de nous – et en nous” dit-elle.

 

Cette exposition s’inscrit dans le cadre de la sensibilisation à la maladie de Huntington (aussi appelée Chorée de Huntington, d’où le titre de l’exposition), la Journée Nationale de la Maladie de Huntington ayant lieu le 5 décembre à la Cité des Sciences de la Villette, à Paris. 

 

Marie-Cécile François, de l’Association Huntington France sera présente et évoquera la recherche et l’accompagnement des malades lors du vernissage. Les œuvres, ainsi que des posters et des cartes de vœux tirés des œuvres de Laure seront à vendre pour aider la recherche.