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Ciné-club vendredi 12 décembre

Affiche du ciné-club avec le film Santosh à la Une

Nouvelle soirée ciné-club vendredi 12 décembre avec à l’affiche un drame policier indien, véritable périple au nord de l’Inde, entre quête personnelle et traque policière mêlant la question du deuil, de la condition des femmes et des inégalités sociales face au système policier indien.

Une région rurale au nord de l’Inde. Après la mort de son mari, Santosh, une jeune femme hérite de son poste et devient policière comme la loi le permet.

Lorsqu’elle est appelée sur le lieu du meurtre d’une jeune fille de caste inférieure, Santosh se retrouve plongée dans une enquête tortueuse aux côtés de l’inspectrice Sharma qui la prend sous son aile. La corruption, le désintérêt de la police pour le peuple et le mépris des classes dominantes pour les pauvres constituent le deuxième pilier de dénonciation du film.

SANTOSH de Sandhya Suri, Thriller/2024/2h08/Inde/VO

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Vernissage samedi 6 décembre à 18h

Affiche de l'exposition Chrorée-graphie montrant une oeuvre de Laure Graves représentant un vase et des fleurs

Du 6 décembre 2025 au 24 janvier 2026, le Passage, tiers-lieu de Rémalard-en-Perche, accueille l’exposition d’œuvres de Laure Graves. Une exposition intitulée Chorée-graphie, pour sensibiliser aussi à la maladie de Huntington dont souffre l’artiste.

Le vernissage aura lieu samedi 6 décembre à 18h, en présence de l’artiste et de représentants de l’association Huntington France qui évoqueront la maladie, la recherche et l’accompagnement. Outre les œuvres, des cartes et reproductions seront en vente au profit de l’association.

Née à Nantes en 1956, Laure Graves a passé son enfance à Meudon (Hauts-de-Seine) en région parisienne. Elle aimait peindre pendant son adolescence.

Après avoir terminé une maîtrise en histoire de l’art à l’Institut d’art et d’archéologie de la Sorbonne, elle a commencé une formation pour être guide-conférencière au Louvre avant de déménager avec son mari, Nelson Graves, à Washington, DC, où elle était guide à la National Gallery of Art.

Avec son mari et leurs trois enfants, elle a vécu ensuite en Inde, en Malaisie, en Italie et au Japon. Elle a enseigné le français à chaque étape. Elle a été diagnostiquée avec la maladie de Huntington en 2012 et a repris la peinture, principalement à l’aquarelle, en 2024.

Actuellement, elle et son mari partagent leur temps entre Paris et le Perche en Normandie. Leurs enfants habitent aux États-Unis.

Qu’est-ce qui l’inspire pour peindre ? “Il y a tant de beauté autour de nous – et en nous” dit-elle.